nouveau vin Lascombes

La Côte Lascombes

Château Lascombes dévoile “La Côte – Lascombes”, nouvelle cuvée de merlot signée Axel Heinz.

Un nouveau chapitre pour Lascombes

La naissance de La Côte – Lascombes, Merlot d’une parcelle unique, porté par Axel Heinz et Gaylon Lawrence, Jr.

Alors que le Grand Vin de Château Lascombes a remis le cap vers son terroir historique de 1855, ce nouveau chapitre apparaît comme une rupture avec toute idée de statu quo. Un “cliffhanger” – cet élément qui vient tordre l’histoire et changer la trajectoire du récit – si le renouveau de Lascombes était un scénario.

La parcelle

L’intrigue prend sa source en 2023.

Axel Heinz, fraîchement arrivé de Toscane, entreprend sa compréhension du parcellaire de Lascombes. Avec une intention : révéler le caché pour apporter de nouveaux éclairages d’un terroir complexe et divers, emblématique de Margaux.

En chemin dans le vignoble, Delphine Barboux, directrice technique de Lascombes et Axel Heinz font escale au lieu-dit “La Côte”. Une parcelle d’à peine cinq hectares plus récente dans le giron de Lascombes que son classement impérial.

« Depuis un quart de siècle, quelle que soit la climatologie du millésime, le merlot semble toujours y trouver la justesse de ce qu’il lui faut. »

Delphine Barboux directrice technique

Comme les plus fameuses du Médoc, elle “regarde la Rivière”

Nous sommes ici à un kilomètre et demi à vol d’oiseau de la Gironde. À cette proximité de la masse d’eau, les couches de graves des terrasses trois et quatre ont disparu. Le sol est argileux sur la dalle calcaire affleurante. Ses Merlots, plantés dans les années 1980, approchent la fleur de l’âge.

Et puis un choc.
Un émerveillement, avec l’apparition de veines d’argile bleue.

Découverte

Axel Heinz veut mieux appréhender la qualité structurale de cette parcelle.

L’étude géologique qu’il entreprend dévoile l’argile, essentielle au soyeux, à la fraîcheur et à l’acidité qu’on retrouve à l’équilibre sur les grands Merlots.

Et les marnes calcaires – sous-bassement de toute cette partie de Margaux – élément important pour tendre vers des expressions plus complexes là où d’autres sols argileux favoriseraient davantage de maturation.

Un “accident” géologique, associé à certains des plus grands vins à dominante Merlot dans le monde, notamment dans de rares terroirs élus de la Rive Droite bordelaise ou de Toscane.

Une incongruité absolue ici, sur la Rive Gauche.

Le vin

Sur sa page de garde, La Côte – Lascombes présente tous les traits du contre-pied à l’Histoire ; un vin parcellaire de Merlot – cépage qu’on dit sur le déclin dans le sillage du changement climatique – et à revers des traditions d’un Médoc dont la réputation d’excellence est portée par son art de l’assemblage de cépages et terroirs et à  dominante de Cabernet-Sauvignon.
Son nom passe-partout – celui de la parcelle – signe un vin d’auteur destiné à l’amateur éclairé qui, au-delà de la réassurance d’un nom,  recherche une identité différente et, sans doute, plus marquée.

“Un nouveau vin doit apporter quelque chose de nouveau”, résume sobrement Axel Heinz.
Rare par son approche et sa production limitée à son terroir, La Côte – Lascombes entame son ascension vers sa haute ambition : devenir un très grand vin, quitte à bousculer la hiérarchie même des vins de Lascombes.

Avec le 2022, son millésime inaugural, La Côte – Lascombes engage le dialogue par l’expression du génie géologique de sa parcelle éponyme : profondeur, finesse, complexité des parfums, intensité, un certain moelleux…
Et une acidité assez ferme et stricte, plus tramée qu’opulente.
Médocaine.