Faux travaux
et vrai héros

Le mystérieux échafaudage

Pour accueillir et partager le charme de la propriété avec ses visiteurs, la famille Lawrence souhaite réaliser quelques travaux au Château… qui seront sans doute regardés avec un œil amusé, empreint d’une certaine fierté, par les locaux. Car des petits ou grands travaux à Lascombes évoquent toujours ce jour de juin 1940, dans une France aux prémices de l’occupation allemande.

Ce jour-là, un command-car allemand se gare dans la cour du Château.
En sort un fringant officier, qui frappe à la porte et attend, un moment, qu’elle s’ouvre. Le propriétaire, aimable et courtois, le fait entrer au salon. Constatant que le Château est en pleins travaux, l’officier repart rapidement en quête d’une autre demeure où accueillir ses troupes.

Brutinel, “Marcus” et “Overlord”

Ce qu’heureusement l’officier n’a pas constaté ce jour-là, c’est que l’échafaudage installé était fictif et que l’aimable propriétaire, le brigadier-général de l’Armée canadienne Raymond Brutinel, serait aussi le chef de fil de la Résistance médocaine ; organisant depuis Château Lascombes et sous le nom de code “Marcus” l’évasion vers l’Espagne des aviateurs alliés tombés en France et le ralliement des volontaires au Général de Gaulle vers Londres.

1952

Quelques années après le débarquement allié – la légende raconte que Brutinel avait prédit l’opération “Overlord” deux ans avant – le brigadier-général a reçu la médaille de la Reconnaissance Française. C’était en 1952, alors qu’un nouveau propriétaire du nom d’Alexis Lichine s’annonçait au Château.

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